
PORTFOLIO
Vous trouverez sur cette page une compilation de certains projets réalisés au cours de mes expériences professionnelles précédentes, dans le cadre associatif, ou encore lors de mon Master en développement territorial à l'Université de Genève. Ceux-ci ont pris place sur des espaces aussi variés que Montréal, Vevey, la vallée de Chamonix, ou encore le nord de la France.
Expériences professionnelles
Ville de Lausanne
Service des routes et de la mobilité
Lors de ces six mois en tant que chef de projet auxiliaire au sein de la division espaces publics, j’ai travaillé sur plusieurs projets en lien avec la mobilité et l’aménagement du domaine public. Mes principales missions ont été de m’occuper de la partie conception d’une nouvelle série de zones 30 km/h et de zones de rencontre. De préparer l’arrivée de nouveaux bus double articulation en réaménageant certains arrêts bus, ou encore de sécuriser les traversées piétonnes dans un quartier résidentiel.
Malheureusement pour des raisons de confidentialité, et parce que la majorité de ces projets ne sont pas encore réalisés, il m’est impossible de mettre en avant certains plans ou images que j’ai réalisés.
Zones 30 km/h et zones de rencontre
Aujourd’hui ces zones à vitesses modérées sont devenues des éléments assez communs dans tous les centres urbains. Ces zones sont utiles dans le but de pacifier les déplacements entre les différents usagers de l’espace public.
Le travail de conception de ce type de zones passe par une signalisation particulière, totems, marquage au sol, etc. Il y a également la question des vitesses que l’ont doit réduire, par exemple en alternant des places de stationnement afin de créer un effet de sinuosité, ou en amenant des espaces dégrapés, ou végétalisés pour apaiser le trafic.
Le but est aussi d’améliorer de façon qualitative l’espace public en ajoutant des éléments de mobiliers urbains, en végétalisant ou en essayant de réduire l’impact de la voiture. La réduction des vitesses permet en outre une diminution des nuisances sonores. De plus, ces zones sont souvent un bon moyen d’améliorer la qualité des infrastructures cyclables.

Carte représentant les zones 30 km/h, zones de rencontre, zones piétonnes, ainsi que les tronçons en 30 km/h de nuit
source: «Moins de vitesse et de bruit, plus de bien-être et de mobilité», Présentation du projet à la presse 30.08.2019
Amélioration du passage des nouveaux bus double articulation
Prochainement, la Ville de Lausanne devrait se doter de nouveaux bus double articulation (TBD) dans le but d’augmenter les capacités de voyageurs, et ainsi se rapprocher des critères des bus à haut niveau de service (BHNS).
Ces nouveaux véhicules étant considérablement plus longs que les anciens, le travail de conception c’est principalement focalisé sur l’adaptation de certains arrêts de bus et carrefours aux nouvelles dimensions et aux nouvelles girations de ces nouveaux bus.


Source: 24h du 02.07.2020 & 24h du 07.08.2020
Sécurisation des traversées piétonnes dans un quartier résidentiel
Ce projet avait pour ambition de sécuriser les traversées piétonnes dans un quartier résidentiel où vivent principalement des familles avec enfants et des retraités, avec notamment la présence d’une école et d’équipements sportifs.
Les mesures qui ont été mises en avant étaient principalement l’amélioration de la visibilité à certains endroits stratégiques, ainsi que la construction de bastions en potelets et marquage au sol.

Ville de Nyon
Service travaux, environnement et mobilité
«Bike to Work» et Prix Mobinno
Lors de mon passage à la Ville de Nyon je me suis entre autres occupé de l’organisation de certains événements comme «Bike to Work» qui fait la promotion de la santé et de la mobilité douce au sein des entreprises et des administrations publiques. Et également du prix Mobinno qui récompense les collaborateurs et collaboratrices de la Ville de Nyon en fonction de type de mobilité qu’ils.elles utilisent pour venir sur leur lieu de travail

Étude et évaluation de la mise en oeuvre de trottinettes en free floating
Ces dernières années les trottinettes électriques en libre service ont envahi les grandes villes européennes. La Ville de Nyon, ainsi que d’autres municipalités en Suisse ont dès lors été approchées par ces compagnies comme «Lime», ou «VOI» afin d’implanter leur concept dans nos villes. La Ville de Nyon était prête à envisager une phase test dans le but d’évaluer l’impact de ce nouveau mode de déplacement.
Mon travail a principalement consisté à faire le lien avec les compagnies qui présentaient un intérêt, à organiser des séances avec eux, ainsi qu’a produire des rapports pour la municipalité sur les modalités qu’il faudrait mettre en place dans une éventuelle phase test.

Sources: image d'illustration - Reuters - TDG 29.08.2018
Élaboration d’un projet de borne camping-car Euro-Relais
Ce projet avait pour ambition l’installation d’une borne Euro-Relais pour camping-cars, ainsi que la création d’une aire de stationnement et de repos pour ces véhicules. La commune de Nyon ne possédant aucun équipement de ce genre, il aurait été intéressant de pouvoir proposer ce type de service.
L’espace dédié à ce projet se trouvait sur une parcelle communale qui était autrefois utilisée par le service de la voirie. Espace qui présentait également l’avantage d’être à proximité des accès autoroutiers sans être trop loin du centre-ville.



Projets associatifs
Place du Tunnel - Lausannopolis
Quelle place pour le Tunnel ?
Cette réflexion sur cette place emblématique de Lausanne a pris place dans le cadre de l'association Lausannopolis qui propose de s'intéresser à l'espace public dans notre ville.
Ce "mini projet" réalisé dans le cadre associatif, propose de s'interroger sur les possibles alternatives qui pourraient prendre place sur cet espace. Du parc au parking différentes pistes sont explorées dans le but de remettre en question l'aménagement actuel de cette place au centre de Lausanne.
-Projet réalisé avec J. Dévaud






"La France oubliée"
Depuis un certain temps déjà, on remarque un réel désintérêt pour la partie nord de la France. Autrefois riche bassin minier, coeur de l’industrie et de la métallurgie française, cette région est aujourd’hui laissée pour compte. L’État n’ayant pas réussi à assurer la reconversion de ces secteurs industriels, ce territoire souffre aujourd’hui de maux profonds. Le taux de chômage est important, oscillant entre 15% et 20% pour le Nord-Pas-de-Calais et pour la région Grand Est.
La volonté ici n’est pas de dresser une énième liste des problématiques qui touchent cette région, mais plus de prendre le pouls, de s’intéresser à l’environnement, aux modes de vie, aux aspirations et aux déceptions des gens qui vivent dans ces espaces. En s’intéressant également aux espaces eux-mêmes comment ont-ils évolué, comment sont-ils vécus. Et finalement à travers ces éléments le but serait de dresser un portrait à la fois humain et réaliste de ces territoires.
À la fin de cette "excursion-reportage", nous avons essayé de restituer nos impressions à travers une exposition qui comprenait aussi bien des photos, des croquis, des prises de sons et autres:
"Derrière la brique c'est toute une région, des gens, une histoire, une culture. Derrière ces murs il y a un territoire négligé, parce qu'aux yeux de l'État il ne représente au mieux qu'un passé industriel glorieux, mais révolu. Passé qui n'est plus qu'un lointain souvenir, et qu'on associe aujourd'hui à des maux profonds tels que le chômage et la montée de l'extrême droite.
Mais derrière toutes ces briques, ces millions de briques, il y a des millions de gens qui malgré ces adversités et l'oubli national dont ils sont victimes continuent de vivre. Car les gens du nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors comme disait l'autre. Et que l'esthétique déconcertante de ce bout de territoire aussi déprécié qu'attachant, cache une beauté industrielle que ne cherche qu'à être révélée.
À travers une série de photos, de croquis, des enregistrements sonores, et quelques sentences plus ou moins bien senties, l'exposition cherche ainsi à offrir un modeste aperçu de ce qu'il se passe derrière ces murs de briques"
-Projet réalisé avec P. Arce, V. Barkats, J. Florey et R. Schmidt









Projets Master en développement territorial
Vevey
Dans le but de comprendre la dynamique urbaine de Vevey et du quartier de Plan-Dessous, nous avons mené une réflexion sur la morphologie. Dans notre conception, celle-ci intègre tout aussi bien les espaces ouverts, les fonctions qui y prennent place, que les éléments construits qui les spatialisent. Questionner l’aspect morphologique à l’échelle de Vevey permet de distinguer les grandes tendances qui se dessinent entre les quartiers de la ville. De manière schématique, Vevey est composé de quartiers bien définissables morphologiquement. Ces structures sont différentes, également parce qu’historiquement elles n’étaient pas vouées aux mêmes fonctions et qu’elles se sont développées séparément.
Notre volonté pour ce projet est de mettre en valeur l’équilibre typo-morphologique fragile relevé. Il ne s’agit évidemment pas de ne rien faire sur ce secteur, mais de réussir à générer, grâce à des interventions ponctuelles, ainsi que des principes encadrants, les conditions pour maintenir la flexibilité de ce tissu urbain qui sait générer des structures originales. Ainsi, tout en permettant à Plan-Dessous de se réinventer, l’enjeu est de renforcer une identité qui s’appuie sur ses forces actuelles.
-Projet réalisé avec P. Arce, J. Dévaud et J. Florey









Montréal
Le secteur à l’étude est le pôle du terminus Longueuil-Université-de-Sherbrooke situé à Longueuil, sur la rive sud de l’île de Montréal. La route 132 le borde en longeant le fleuve Saint-Laurent. Les bretelles d’accès au pont Jacques-Cartier se trouvent à l’ouest du secteur. À proximité se trouve le noyau villageois du Vieux-Longueuil.
Nous avons décidé de porter notre attention sur la rue Saint-Charles comme objet propre, car elle revêt une grande importance; en effet, elle mène au coeur villageois du Vieux-Longueuil.
Suite à nos observations, l’élément problématique qui ressort est le rapport de force inégal entre les principaux usagers de la rue Saint-Charles, qu’ils soient piétons ou automobilistes.
L’objectif principal serait de recréer une bonne expérience de marche et de circulation tout au long de la rue Saint-Charles, autant dans le noyau villageois que vers le pôle gare et l’autoroute. C’est-à-dire, relier les deux pôles de manière à créer une harmonie dans l’identité du lieu.
À travers cet objectif, nous désirons:
- Parvenir à une unité identitaire le long de la rue Saint-Charles
- Mettre sur un pied d’égalité tous les usagers de la route afin de créer un rapport de force équitable entre eux
- Offrir un espace public adapté aux différents modes et usages dans un contexte nord-américain.
- Projet réalisé avec O. Montfort, K. Pierre-Jérôme et R. Schmidt









Travail de mémoire
Gares de Lausanne et Genève Cornavin:
Deux récits de Luttes urbaines
De nos jours, l’implication des habitants dans la construction de la ville devient
quelque chose de plus en plus fréquent. Cependant entre la volonté des décideurs et des promoteurs, et celle des habitants il y a parfois une différence importante. Ceux-ci n’ont des fois pas la même vision pour le futur développement d’un quartier. On voit dès lors se créer des mouvements pour porter les revendications des habitants face à des projets d’aménagement qui ont un impact sur les environnements qu’ils habitent.
Ce travail propose de retracer l’histoire de deux luttes urbaines qui ont pris place en Suisse romande. À savoir celle relative au réaménagement du quartier des Grottes à Genève, ainsi que celle qui concerne le quartier Sous-Gare à Lausanne. Ces deux espaces étant adjacents à des gares ils sont concernés par leurs agrandissements qui auront un effet sur ces quartiers et leurs habitants. Entre différences et similarités, ce travail a voulu approcher d’un peu plus près les conditions d’émergence et les mécanismes de mobilisation qui ont permis de porter ces luttes.
Travail de mémoire complet









ZIMEYSAVER
Dans le cadre de l’atelier paysage qui s’est déroulé lors du semestre de printemps 2016, nous avons travaillé sur une zone industrielle genevoise : la ZIMEYSAVER (zone industrielle Meyrin, Satigny, Vernier). Notre travail, à principalement porté sur la place de l’eau dans ce paysage et comment celle-ci est perçue dans la zone. À partir de ce point de départ ce projet s’est composé de plusieurs étapes. Une première étape qui consistait en un diagnostic, dans cette partie nous avons pris la perspective d’une goutte d’eau qui tombe sur la zone et qui va traverser la ZIMEYSAVER. En prenant cette perspective plusieurs problématiques ont pu être mises en avant. Comme par exemple le grand taux d’imperméabilité du sol sur la zone, ce taux atteint environ les 70%. Des problèmes de pollution sur le Nant d’Avril ont également été mis en avant. Cette imperméabilisation des sols et l’artificialisation du cours d’eau participent à un phénomène de stress hydraulique, qui correspond en fait à la répétition de petites crues qui usent les sols et favorisent progressivement leurs érosions.
Une fois ces éléments de diagnostic mis en évidence, nous avons pu élaborer deux scénarios pour l’horizon 2050. Le premier, le scénario tendanciel imaginait comment pourrait se développer cette zone industrielle si l’on continu sur la même tendance. Alors que dans le scénario contrasté, nous imaginons une prise de conscience de ces enjeux liés à la gestion de l’eau et une progressive « désimperméabilisation » de certaines surfaces.
Finalement, dans la dernière partie de cet atelier nous avons proposé un projet sur une des artères principales de la ZIMEYSAVER, la Route du Nant d’Avril. L’idée est de proposer un empiècement « d’oasis » relié entre elle par des ouvrages hydrauliques comme des collecteurs à ciel ouvert, des cordons boisés, ou des fossés récepteurs. Tout ceci afin de remettre en valeur l’eau dans cette zone, et aussi d’utiliser l’imperméabilité du sol pour rendre visible cet élément quelque peu oublié, dans l’optique d’apporter une qualité nouvelle dans cette zone industrielle.
-Projet réalisé avec V. Andreetta, H. Campi, J. Dévaud et O. Montfort









Servoz - Finhaut
La région de la haute vallée de l’Arve connaît aujourd’hui divers problèmes: une représentation très forte de véhicules individuels dans la réalisation des déplacements de la zone, une forte pollution atmosphérique Chamonix étant une des communes les plus touchées par ce phénomène au niveau français ou des difficultés de préservation du paysage. Ancré dans une perspective de développement durable et dans la droite ligne de la volonté de l’Espace Mont-Blanc de promouvoir une mobilité plus responsable et douce, notre projet s’est concentré sur les possibilités de revalorisation de la ligne de train du Mont-Banc Express et des 20 pôles-gares situés entre Finhaut (CH) et Servoz (F). Ces derniers, soit les zones de 500 mètres autour des stations de train (ce qui équivaut à la distance acceptable de parcourir à pieds pour rejoindre une interface de transport), revêtent d’un intérêt majeur pour le développement de la région.
-Projet réalisé avec F. Emmenegger et J. Dévaud




